Booster

Killer Queen

  Et d’un coup, ils se sont mis au garde à vous. Soldats fiables, qui ne tremblent pas quand il faut se dresser. Je les ai senti les u...

jeudi 29 septembre 2016

Une histoire de perspective.

Hier soir, alors que je rentrais avec l'allure désespérée de l'antilope poursuivie par le tigre surpris pendant son apéro au point d'eau, mon chemin croisa celui d'une vieille dame.

Jusque là, rien d'anormal.
Le 4ème (voire 5ème âge) peuple la capitale et mon village bourgeois.

Mais à l'approche de ce specimen grisonnant, je prends conscience de sa position somme toute pas du tout orthodoxe :  elle était pliée en deux. Littéralement. Elle formait un angle droit parfait avec le trottoir.
Soutenue par un bidule à roulettes qui tenait davantage du tancarville que de la poussette, je la voyais se débattre avec les aspérités du bitume.

En ralentissant mon allure, plusieurs questions s'imposèrent.

Déjà : que fait une dame aussi âgée à courir les rues à 19h30 ? La nuit va tomber et je ne donne pas chère de sa personne. Elle vacille dangereusement.
Pourquoi n'y a-t-il aucune aide à domicile pour la décharger de cette corvée ?
Les médias nous rabâchent à longueur d'année que le taux de chômage ne cesse d'augmenter et que les revenus - eux - ne cessent de diminuer, mais n'y aurait-il pas intérêt à se trouver une vocation dans la gériatrie ? Et faire d'une pierre deux coups (non, on ne tue pas les séniors avec un caillou), donner un emploi à un chômeur longue durée et apporter confort et compagnie à une mamie ?

Je m'interrogeais donc tout en approchant du phénomène courbé.

Ma myopie m'avait caché jusque là qu'elle était en train d'éviter une zone pierreuse de ce trottoir en travaux (à dire plusieurs fois à haute voix très vite) et tentait donc la marche arrière.
Clairement, elle a contribué à alimenter la légende urbaine sur les compétences de conductrice de la Femme.
Mais elle était là, toute petite, toute pliée, à se débattre vaillamment avec son engin à roulettes qui ne roulent pas (une fois à cette distance, à part mettre de l'huile ou changer le machin, je ne vois pas), pour éviter la zone à risques et poursuivre son chemin jusqu'au Franprix qui - pour l'antilope que je suis - se trouve à deux enjambées (gracieuses).

Pourquoi ne lui ai-je pas porté secours me direz-vous ?
Et vous aurez raison.

La gêne. Je ne vois que ça. La gêne d'interrompre ce défi qu'elle relevait de la vie. Car toute arquée et bossue qu'elle était, cette dame n'abandonnait pas. Elle avait la ferme intention de faire ses courses à l'heure de la fermeture, pendant que de jeunes actifs stressés remplissaient leur frigo pour le soir : elle ferait ses courses quitte à ralentir la dernière caisse ouverte, caissière qui attend l'heure de la fermeture en fixant la pendule comme tout employée qui a manqué de s'engager dans la fonction publique.

J'ai donc fait un écart pour ne pas bousculer l'objet de ma curiosité.

Et tandis que je reprenais ma course effrénée vers ma réconfortante mini-maison, je continuais à penser à cette grand-mère.
Imaginons qu'elle soit parvenue à effectuer sa marche arrière pour reprendre sa route et qu'elle a atteint le supermarché dans les temps - imaginons j'ai dit - une fois sur place, comment ça se passe ?
Elle n'achète que des objets situés en bas des rayons ?
A-t-elle seulement connaissance qu'il existe tout un monde au-dessus de ses épaules endolories par sa vie déjà longue ?
Qu'est-ce qu'on mange quand on ne peut que se baisser ?

J'étais sincèrement perplexe. Et inquiète.
Et honteuse aussi. Si j'avais pris quelques minutes, pour l'aider, pour lui acheter les produits en haut de gondoles, qui sait : je lui aurais peut être donné un peu de bonheur pour effacer toute la méfiance qui peignait ses rides ?

Car tout est là, aujourd'hui on a peur de l'autre. Grand, bruyant ou courbé. Celui qui marche vite ou celui qui prend possession du trottoir sans se soucier de son prochain. Enfin de son prochain qui le suit. De son suivant donc. Mais qui ne le sert pas entendons-nous bien. Enfin bref.
On se méfie, on évite, on détourne les yeux, on avance, on accélère même et vite, vite, on pense à autre chose.

Car pendant que je vous parle de notre têtue de bossue, je ne vous parle pas de la famille de réfugiés croisée à la sortie du métro. Ni de cet homme très grand et imposant en train de manger à même la poubelle de ce fameux supermarché. Ni encore de cet autre homme et de son chien qui font la manche les bras nus.

Parce que pour eux, je ne veux pas avoir de mots pour justifier. Je veux faire mieux. Je trouverai.


mardi 13 septembre 2016

En dansant la javanaise - Saya bicara bahasa !

Depuis deux mois, j'essaie de me recentrer. J'ai eu le sentiment, au retour de Bali, de m'éparpiller. Pire : d'avoir explosé et d'être partie dans plusieurs directions à la vitesse de la lumière. Pour au final avoir la sensation de me transformer en trou noir. Vide. Aspirant ma propre énergie.

Je ne vous cache pas que j'ai quelque peu paniquée. J'avoue, j'en ai bavé...
D'abord je suis rentrée. Alors que je n'en avais pas du tout envie.
Puis j'ai repris le boulot. Alors que je n'en avais pas du tout envie.
Enfin j'ai lancé Google. Et je me suis perdue.

Je n'avais aucun plan donc tout y est passé : des blogs de voyageurs chevronnés pour qui je n'ai qu'admiration et jalousie (sérieusement : comment font-ils pour avoir la vie dont je rêve ?!) aux sites pour mettre en relation les expatriés déjà sur place et moi. Et là bonjour l'accueil. "Bali ça se mérite" que m'a lancé ce retraité aigri. Ok. Et donc, je ne mérite pas Bali ? Et Bali ne me mérite pas ? Non mais d'où ce type m'insulte et veut annihiler ma démarche ?! Il veut se garder Bali pour lui tout seul, voilà mon avis. J'avais envie de voir en lui cet amour. Hélas Bali en vain me voue à l'Amour.

Dans le même temps je me renseignais pour savoir comment emmener ma terreur à poils.

En parallèle je regardais le prix des loyers. Et tous les jours - absolument tous les jours - je faisais des recherches de billets d'avion, le temps d'une chanson.

Comme ça ne suffisait pas à créer un chaos parfait dans ma jolie tête blonde (oui, le soleil me file des mèches), j'ai décidé d'apprendre l'indonésien. Je poursuivais ma danse acrobatique, mon cerveau avait intérêt à avoir le sens du rythme.
Je suis sérieuse. Voilà 59 jours que j'ai téléchargé pêle-mêle Babbel, Memrise et que je me suis abonnée au Podcast LearningIndonesian avec Saun et Cici (prononcé "tchitchi"). Avant d'avoir eu vent d'HelloTalk. Application qui permet de mettre en relation les habitants de la planète. Chacun aidant l'autre dans sa langue natale. Idée brillante.



Et enfin j'ai découvert la philosophie véhiculée par Hal Elrod - dont je vous ai déjà un peu parlé ici - et ses copains dans une optique de développement personnel.

Bien entendu, j'ai profité de cet élan curieux et avide pour acheter une cargaison de bouquins. Du Miracle Morning à Anthony Robbins, du roman balinais pur jus avec "Sang et Volupté" (superbe) aux récits loufoques de Nigel Barley, des mini méthodes assimil, des récits de voyages, un peu d'Ho'oponopono que je découvre aujourd'hui et... nous y voilà.
Envahie par les livres, je lis, je lis, j'apprends, j'oublie, je retiens, je veux aller plus loin.

Fanny - version "in progress". Un peu plus posée. Toujours un peu perdue.
Mais avec le sentiment que la destination vaut le coup. Quelqu'elle soit.

Et aujourd'hui, j'ai récolté les premiers fruits de mes efforts. (admirez cette subtile métaphore maraîchère).
Après avoir installé HelloTalk ce week-end j'ai commencé à découvrir le principe. Je précise quelle langue je veux apprendre et l'application me propose des comptes d'autochtones désireux d'améliorer leur français. Voilà un échange de bons procédés qui me plaît !
Très rapidement, de jeunes javanais - étudiant(e)s pour la plupart m'abordent. C'est à dire qu'ils sont là, en direct, connectés avec moi, et ils me parlent. Et ils attendent une réponse.
Je me suis jetée à l'eau, j'ai retenu ma respiration et j'ai commencé à tapoter.

Et je découvre, rassérénée qu'HelloTalk propose une traduction instantanée. Soit pour comprendre ce qu'on m'envoie, soit pour vérifier ce que je m'apprête à envoyer. Magique.
Avec les mots que je connais déjà et avec l'aide du traducteur intégré, me voilà discutant avec des javanais ! J'échange surtout avec une jeune fille qui étudie la littérature française. Sa maîtrise du français est bluffante. Et sa gentillesse et son enthousiasme à m'aider me rappelle la légendaire gentillesse indonésienne.
J'apprends de nouveaux mots, associés à ceux que j'ai désormais acquis, j'arrive à faire les connexions et à comprendre et réutiliser les pronoms, expressions.
Elle me demande où j'habite, si je connais la Tour Eiffel (c'est touchant de voir que Paris fait toujours son petit effet). Quand est-ce que je compte revenir à Bali ("Kapan kamu akan pergi ke Bali lagi ?") ou si je pense aller ailleurs.
Je comprends tout et je peux lui répondre. Je me sens incroyablement brillante. Et fière. Ne vous déplaise.



Mais mes progrès vont être sérieusement récompensés quand deux heures plus tard, alors que j'abordais la 33ème leçon du podcast, je découvre avec contentement que je connaissais déjà la plupart des mots. Ce vocabulaire ne m'était plus étranger grâce à ma nouvelle amie javanaise.

J'ai valsé dans ma tête. Avec moi. Je souriais Boulevard Voltaire, je virevoltais mentalement, les poumons remplis de fierté, le pas sûr. Ça aura duré un peu plus que le temps d'une chanson, mais je ne doute pas que l'indonésien et moi nous aimions.

Toute cette gratitude renforce ma détermination. Moi qui doutais encore la semaine dernière de l'intérêt d'apprendre le bahasa. Aujourd'hui j'ai l'impression d'avoir un secret, une info géniale dans ma tête, que je chéris et cache. Que je garde pour moi. Je suis positivement fière de moi. Et je sais qu'à chaque prochain dérapage de motivation, il me suffira de me souvenir de cette javanaise.

Et de la chanson.




mardi 16 août 2016

Aveu. A vous.

Je procrastine.
Je sais.
Inutile de lever vos yeux. Je sais.
Je suis partie à Bali, puis je suis partie dans tous les sens.

Mais je m'apaise. Je commence à entrevoir, de loin, à travers un épais brouillard, comment m'y prendre. Déjà pour tenir mes engagements. Et je me suis promis d'écrire ici et , régulièrement.
Je n'ai pas menti : j'ai ripé.

J'ai lu, j'ai commencé à développer de nouvelles habitudes, je me suis perdue, j'ai débordé d'énergie et j'ai fini par faire une méga baisse de tension avant de partir pour un long week-end où je n'ai rien fait. Mais genre : rien.

Je me sens mieux. Toujours motivée, toujours impatiente de trouver comment quitter cette vie là pour rejoindre la prochaine. Comment vivre et voyager. Comment partir découvrir le Monde et du monde.
Je trouverai.

Il m'est impensable de rester derrière cet ordi pour éditer des devis et accueillir le petit monde (et parfois un peu plus grand) du Cinéma. Je ne dénigre pas mais j'ai l'impression de me trahir en passant ma vie sur Excel. Je suis devenue myope à force de fixer un écran. J'ai pris de mauvaises postures sur ce fauteuil de bureau hors de prix. J'ai oublié de me dépenser, j'ai découvert le mal de dos et les gros soupirs de la routine qui manque d'air.
Je mérite mieux que ça, je vais donc me donner les moyens de m'épanouir enfin.

Ça sonne bien, pas vrai ?
He bien j'ai décidé que ça serait simple aussi.
Arrêter de me bercer de limites, de censures. Avoir peur est admis, mais seulement dans l'optique de dépasser cette crainte. Et je ne compte pas faire de la chute libre non plus.

Même si quelque part, m'organiser (ou me désorganiser) pour tout quitter et partir à l'aventure s'apparente un peu à un saut dans le grand vide. Ou le grand bain.
Mais rien que de m'imaginer, marcher dans Ubud, laisser les vagues de la mer de Lombok me lécher les orteils, m'enivrer d'encens et de sons... je n'ai plus peur. J'ai hâte.
Et j'ai hâte de voir tellement de choses. La médina à Marrakech, les plages mexicaines, brésiliennes. Rencontrer des gens, voyageurs et locaux. Pouvoir essayer mes rudiments d'indonésien enfin. M'essayer au brésilien, enfin.
Retourner en Italie. Revoir la Grèce. Découvrir la Nouvelle Orléans. Marcher, marcher. Apaisée.

Je vous jure que je n'ai pas intégré un culte. Que je ne voue aucune foi à aucune déité. Je ne me drogue pas. Je n'ai pas augmenté ma consommation d'alcool. Je ne souffre pas d'hallucinations. Je ne suis pas malade. Je ne suis pas folle.

Je me débats pour être moi. Juste moi. Et vous allez voir, je suis super chouette. Je m'aime déjà.

D'ailleurs - et sans vouloir me lancer des fleurs ou quémander le compliment - regardez-moi.
Vous ne trouvez pas que cette fille a l'air absolument Cool ? Et Zen ? Et Heureuse ? Et que ces adjectifs méritent leur majuscule ? Cette fille c'est moi. Moi à l'écolodge de Gili Asahan.
Je crois que ça se passe de commentaires et qu'il est urgent que je retrouve le chemin pour avoir cet air serein, béni. I was so blessed last month !



Pêle-mêle, voici la nouvelle routine à laquelle je m'astreins avec plaisir depuis quelques semaines et les quelques changements que j'apporte à mon quotidien :
- Réveil à 6h30 (ce qui reste hautement raisonnable).
- séance de yoga pendant 20 à 30 minutes (je m'appuie sur les DVDs, en ce moment, mon prof est Rodney Yees (le mec, il s'appelle Ouii donc) et j'attends encore 2 DVDs avec le même instructeur. NB : pensez à retirer mon numéro de CB sur Amazon pour arrêter de cliquer à tout va) 
- 10 minutes de méditation avec une application pour une méditation guidée (Petit Bambou, Zenfie ou Calm en anglais)
- quelques minutes d'affirmations positives (pour me convaincre que je suis une fille géniale à qui tout réussit) pendant que mon café coule, et après avoir bu mon jus de citron pressé.
- quand je me sens inspirée, je m'essaie à de la visualisation pour imaginer ma vie de rêve et m'y projeter. J'avoue avoir de grosses difficultés pour le moment mais je ne désespère pas de trouver le bon état pour m'emmener loin, dans ce pays rêvé pour mon futur moi.
- place à la lecture. L'idée étant d'apprendre quelque chose pour me nourrir encore. En ce moment je révise ce que j'ai appris avec le podcast Learning Indonesian puis je fais ma leçon du jour pour apprendre de nouveaux mots avec Memrise
- je termine avec un peu d'écriture. Je tiens un journal de bord de mes matins actifs sur Monkkee. Puis je finis mon café brûlant en lisant mes mails, regardant mes notifications sur les réseaux sociaux.

Je ne dors plus à côté de mon portable, que je pose gentiment loin de moi pour m'obliger à me lever pour éteindre le réveil. Et je m'interdis de le consulter avant d'avoir accompli ma routine du matin. Tout comme ma cigarette électronique, tous deux m'attendent sagement quand j'ai fini.

Enfin, j'ai décidé de marcher davantage. Je ne prends donc plus le métro à côté de chez moi et je marche 30 à 35 minutes chaque matin et chaque soir en écoutant le podcast Learning Indonesian. Je m'évite le changement de métro (et la SDF ninja qui a la jambe agile et l'agression farouche) et la nuée d'êtres humains gris et ternes qui prennent le même chemin que moi et m'emportent dans cette vague humaine déshumanisée et triste.
Je marche et je me sens mieux. Fière aussi d'accomplir au minimum mes 5 km par jour.

Bien entendu, tous ces changement sont intervenus suite à ma lecture du Miracle Morning d'Hal Elrod qui m'a lui même été suggéré par la lecture du blog du génial Hanine de Goodbye Comfort Zone
Je me couche plus tôt, je dors mieux, je me réveille parfois encore un peu bougon, mais systématiquement avant la sonnerie du réveil et j'ai hâte de commencer ma séance de yoga. 

J'arrive au bureau 3h30 plus tard avec le sentiment d'avoir accompli quelque chose de ma journée, de ma vie, pour moi. 
Bye-bye la routine "métro-boulot-dodo", je me prends en main et même si mes journées sont monotones, même si je m'ennuie à mourir, même si je compte les heures encore qui me séparent de 19h, ma vie ne se résume plus qu'à ça. J'ai des projets, des envies, des voyages plein la tête et un enthousiasme à toute épreuve.

Je suis prête. Pour moi.

mardi 26 juillet 2016

So Shape ou comment se faire du bien avec gourmandise !

J'ai testé pour moi (oui parce que je vous sortirais bien la phrase "j'ai testé pour vous" mais soyons honnêtes deux minutes : testez quoique ce soit n'aura jamais aucun impact sur vous. Par contre maintenant je peux vous en parler et peut être vous donner envie) un concept tout nouveau : So Shape.


A peine rentrée de vacances, bronzée et plutôt satisfaite du bronzage, je me suis dit que ça ne me ferait pas de mal de faire une mini diète histoire de garder voire accentuer ce côté fit que j'arbore depuis quelques jours.
Une publicité sur le réseau social de Mark attire mon regard. C'est coloré, ça envoie du peps (oui, "peps"). Je clique.

Et là je découvre le concept : on remplace son petit-déjeuner et son dîner par un berlingot de son choix. On garde un déjeuner complet, si possible sain. Et entre les repas, on boit.

Boire ? Facile. Mais on me conseille d'éviter de m'hydrater avec des pintes de Blanche.
Qu'à cela ne tienne, je bois déjà des litres de thé et de tisane à l'année !


Chaque berlingot offre tout ce dont on a besoin en nutriments pour se remettre en forme voire mincir. Et bonus non négligeable : les adeptes du glutenfree, les végétariens, les anti-OGM seront servis ! Voilà un produit bien de chez nous que quasiment tout le monde peut essayer (j'ai une pensée émue pour les allergiques au lactose).
Vous aurez un apport de protéines pour vous tonifier, de la bonne graisse pour le bon cholestérol, de quoi vous booster et réguler votre métabolisme, des anti-oxydants pour vous détoxiquer et des fibres pour vous diriger vers le Graal également appelé "ventre plat".

Si vous voulez davantage de concret, dans un minuscule berlingot, vous trouverez l'équivalent d'une cuise de poulet, d'un demi avocat, de deux barquettes de champignons et de 4 oranges ou citrons.

Plusieurs cures s'offrent à vous : découvrir ou simplement vous recadrer avec le Challenge Reboot pendant 5 jours. Vous affiner et rentrer à nouveau dans votre slim avec le Challenge Remove 14 jours. Ou encore maigrir très sérieusement et changer de taille avec le Challenge Reborn.

Ça fait rêver.

Pour rappel : je n'ai jamais suivi de régime de ma vie (merci mère Nature et Fée Génétique) mais j'ai quand même mes petits complexes ici ou là. Surtout ici.
Alors ceux qui crieraient au scandale car selon eux je n'aurais pas besoin de faire ça... Oui eh bien merci de votre confiance mais perso j'en manque et j'ai besoin de redorer mon blason à mes yeux propres. Je n'ai pas à me plaindre - certes - mais je peux faire mieux.

Je décide de découvrir So Shape avec la cure Reboot. Je démarre donc Vendredi matin avec un berlingot "vanille et chocolat blanc. Déjà, j'aime beaucoup les petites phrases présentes sur chaque berlingot. Des évidences et un peu d'humour. Ça me parle.
Et mon vanille-chocolat blanc est bon. La poudre se mélange peut être un peu mal, mon shaker n'est peut être pas le plus adéquat non plus (note pour plus tard : commander le shaker So Shape adapté et en prime je pourrai même infuser des fruits !)
Je suis assez fière de tester ce produit, curieuse des résultats.



Le midi, déjeuner traditionnel. Avec des pâtes, des légumes; Le tout trop cuit et trop relevé. Un déjeuner typique pour moi, grande cuisinière devant l'Eternel.

Le soir... BIM ! Premier écart.
Je rappelle qu'on est Vendredi et qu'une semaine de boulot ne peut pas se terminer autrement que par un apéro.
Mais je reste raisonnable, une seule pinte de bière blanche, plusieurs rondelles de saucisse sèche maigre, quelques cacahuètes et... ok je vous avoue tout : trois parts de pizza au chorizo qui baigne dans l'huile.

Bon.
Je ferai mieux demain

Samedi, rebelote. C'est parti pour un berlingot cheesecake au citron. Mon péché mignon. J'adore. Le goût est parfaitement restitué, ça a le goût du cheesecake, la saveur du citron et la consistance d'un cheesecake que j'aurais cuisiné moi même sans regarder de recette.
Bref, ça se boit et ça se boit bien.

Samedi midi : riz (je varie énormément mes repas comme vous pouvez le voir).

Un peu de marche dans la journée. Le soir je rentre affamée : berlingot Stracciatella.
Je fonds et accessoirement me revigore.

Dimanche matin, réveil aux aurores (je vous raconterai). Berlingot cappuccino. Je m'améliore nettement dans le secouage de shaker. J'ai réussi à ne pas repeindre ma cuisine et mes grumeaux sont presque inexistants.

Dimanche midi, pique-nique ultra sage.
Je rentre exténuée et affamé. Again.
Bon, peut être que j'aurais pu intégré quelques aliments "smart" mais j'ai décidé d'être une warrior. Une vraie qui n'en veut. Une dure, une tatouée (un jour peut être). Une débile qui pense toujours pouvoir dépasser ses limites sans peine.
Le soir donc, je teste le berlingot ambiance soupe de légumes du jardin.

Comme je n'ai pas de micro-ondes (ne me regardez pas comme ça, ça arrive à des gens très bien), je mélange de l'eau chaude du robinet et de l'eau bouillante de ma bouilloire. Ça marche. Et toc.

Lundi. Je poursuis avec un berlingot "cookie and cream" (vous aurez compris, j'aime bien les saveurs gourmandes). Je me régale.

Midi, je déjeune de:
- riz
- pâtes
- semoule
(je vous laisse choisir)

Vers 18h30 je commence à avoir sérieusement faim mais je patiente sans craquer. Et une fois chez moi, posée, je découvre la framboise frappée avec quelques glaçons ajoutés dans mon shaker.

Le truc un peu dingue c'est que même en ayant une faim de loup, le shaker va me suffire. Il faut juste que je me laisse quelques minutes pour que ma satiété s'installe (essayer de répéter ça à haute voix très vite trois fois de suite pour voir). Je me couche repue mais pas lourde. Et je me trouve plus plate.

Nous sommes Mardi, il me reste deux berlingots. Soupe de tomate pour ce soir et cheesecake citron que je me garde pour demain matin. Le meilleur pour la fin, toujours.

Pour l'instant je trouve l'essai concluant. J'ai l'impression de m'être affinée. D'avoir un ventre un peu plus plat. Et j'ai la véritable conviction de bien me nourrir, d'avoir tous les apports nécessaires avec chaque berlingot.
Certes, j'ai ressenti une faim certaine à plusieurs reprises, mais ça m'éduque et ces jours là je m'étais dépensée davantage qu'un traditionnel Dimanche-séries-canapé. J'espère savoir maintenant limiter mes portions, et me contenter de l'essentiel.

A part les Vendredi soirs donc.

Je pense réinvestir le mois prochain dans une cure plus longue.
Pis entre nous, c'est tellement agréable de ne pas avoir à se poser la question chaque soir "qu'est-ce que je vais manger ?" (pour au final grignoter et pas forcément intelligemment). Un berlingot et roule ma poule !

Financièrement, ça vous fait le repas à 3 euros et des bananes. Tellement économique que j'ai pu zapper la sortie Franprix ce week-end. J'avais mes berlingots et du riz, j'étais sauvée.

Alors, ça vous tente ? Une petite diète de quelques jours ou plus avant la plage ?
Je veux bien avoir votre avis ! Et je vous invite à allez par ici :)




(et sinon, évitez de manger trop sucré, trop salé, trop gras, trop épicé et que sais-je encore mais je vous fais confiance : depuis le temps que la Direction Générale de la Santé nous sert ce couplet... si on décide de dévier de ces conseils évidents, ça reste encore un problème entre nous et notre conscience hein)
(pis un peu d'exercices ne fait pas de mal. Descendez une station avant votre arrêt, allez au bureau à cloche-pieds, achetez un vélo, apprenez à aimer les escaliers, mettez-vous à la pétanque mais bougez un peu ;)